Le bénévolat des maisons d’édition associatives est souvent d’une nature différente que celui qu’on rencontre dans les structures de promotion du livre et de la lecture ou les bibliothèques.
Le statut associatif est d’abord choisi par de nombreux entrepreneurs qui tentent de développer un projet dont ils ignorent s’il sera rentable. C’est une manière pour eux de tester leur activité, tout en ayant accès aux soutiens publics. L’association peut aussi être le moyen pour un collectif de se donner un statut, puisqu’un collectif n’a aucune existence juridique. Des professionnels de la création (dessinateurs, illustrateurs, auteurs...) trouvent ainsi le moyen d’expérimenter et de publier collectivement ce que chacun isolément n’aurait peut-être pas réussi à faire éditer et qui trouve sa raison d’être dans l’œuvre collective.
Enfin, comme c’est le cas des éditions Grandir d’un monde à l’autre, l’association peut aussi constituer le moyen d’accueillir des énergies diverses autour d’un objet (ici, la sensibilisation au handicap) et dont les moyens sont, entre autres, le déploiement d’un projet éditorial original. Le permanent se trouve alors être le pivot d’un environnement de bénévoles aux motivations hétérogènes.
Au risque de s’épuiser, il devra savoir avant tout déléguer et organiser le travail des bénévoles actifs, en s’assurant toujours que le projet associatif est bien porté par le groupe dont, aux côtés du président, il est le leader naturel.
Bénévoles et professionnels dans la promotion du livre et de la lecture : la relation nécessaire
On, le sait, nul ne s’engage dans une mission de bénévole sans raisons d’agir. D’aucuns y trouvent manière d’avoir une vie…
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