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Fabien Grolleau. Scénariste de bandes dessinées, la plume et le pinceau

Publié le 05/04/2019 par Patrice Lumeau
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Fabien Grolleau ne se destinait pas à écrire des scenarii pour la bande dessinée. Pourtant cet autodidacte, originaire de Cholet, vit aujourd’hui de sa plume.

Fabien Grolleau redécouvre la bande dessinée durant ses études d’architecture, via les publications de L’Association. Son entourage composé de dessinateurs BD, l’amène à écrire en amateur pour raconter des histoires. Il se prend au jeu et avec ses pairs, fonde Vide Cocagne, un laboratoire d’écriture pour fanzines, qui deviendra une maison d’édition à Nantes. Sa passion pour la bande dessinée se conjugue avec une passion pour la lecture en général, tous genres confondus.

L’écriture pour la bande dessinée possède ses spécificités, « c’est une écriture visuelle. Il faut penser de case en case, penser à l’enchaînement ». Fabien Grolleau intervient là où le dessinateur se sent bloqué, lorsque le récit peine à se dérouler. Comme actuellement il travaille sur des sujets historiques et des biographies, une part importante de son activité est consacrée à la recherche d’informations. L’amour des mots liés à un esprit curieux sont « des indispensables ». Le scénariste avec le dessinateur forme un couple créatif. L’écriture (plus rapide que le dessin, très chronophage) permet de suivre plusieurs projets à la fois. Aujourd’hui, Fabien Grolleau suit neuf projets à des stades variables. Le travail d’écriture se dessine et s’affine, dans des échanges constants avec le dessinateur. 

Pour Fabien Grolleau, 70% de son temps de travail est consacré à l’écriture (restent 20% pour le dessin, 10% pour les médiations en bibliothèque, ou avec les scolaires). Ce sont les dessinateurs qui font appel à ses talents, plus rarement un éditeur. Très rares sont les auteurs à vivre seulement de leur plume. Le rôle du scénariste, évidemment vital au récit, peut rester dans l’ombre. Le métier demande donc d’intégrer pleinement le « petit milieu » de la bande dessinée pour pérenniser son activité. À l’ère du numérique, le scénariste peut espérer développer son activité en explorant de nouvelles pistes comme le jeu vidéo, l’animation.

Voir le site de Fabien Grolleau


Formation

Beaucoup d’auteurs sont autodidactes.

S'il n’y a pas de chemin tout tracé, différentes pistes sont envisageable pour devenir scénariste BD : une formation en Lettres, suivie d’une spécialisation BD, (exemple le Master de l’université de Poitiers), ou une école d’arts avec des spécialisations BD.

L’Eesi (École européenne supérieure de l’image d’Angoulême et de Poitiers), propose un DNA (diplôme national d’art), et un DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique), tous deux avec une mention BD.

L’université d’Amiens offre une spécialisation via un Diplôme d’Université (DU).

En savoir plus : 

L’école d’Angoulême et Poitiers

L’Université d’Amiens, DU création de bandes dessinées

Le site de L’Étudiant