Publié le 11/01/2016
Dans ce rapport, Frédéric Martel engage la réflexion sur l’avenir de l’écrivain et sur ses potentielles rémunérations. Il étudie notamment la manière dont l’écrivain peut s’adapter à ce nouvel environnement en devenant un écrivain « social », c’est-à-dire connecté, et pose les bases de nouveaux modes de prescription en développant le concept de « smart curation ».
D’après Livres Hebdo du 13 novembre 2015 :
« (...) le document de 132 pages livre une analyse prospective sur la façon dont la transition numérique va affecter tous les maillons de la chaîne – des éditeurs aux libraires, en passant par les bibliothèques et les critiques – et par ricochet, les auteurs eux-mêmes, obligeant le secteur à redéfinir son modèle économique. »
« Frédéric Martel avance 25 propositions. Parmi elles figurent la création d’un contrat séparé pour l’édition numérique, l’élargissement notamment aux collectivités locales de la réforme du CNL obligeant à rémunérer les auteurs aux festivals qu’il soutient, le développement de MOOCS d’écrivains, la formation de ces derniers aux techniques du Web social, ou encore le développement de la "smart curation", une prescription culturelle mêlant le tri algorithmique et humain. Autant de pistes censées conjurer l’extinction annoncée des écrivains et "redonner du souffle" au secteur. »