Nicolas Orlandi, responsable de service PAO

Publié le 20/08/2020 par Clément Le Priol
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Nicolas Orlandi a baigné dès sa plus tendre enfance dans le monde de l'imprimerie, son père y était directeur technique et il l'accompagnait souvent. Mais c'est en terminale, grâce à un concours de jeunes reporters, qu'il a vraiment eu le déclic.

La bac en poche, il décide alors de se former au CFA de Nantes avec un BEP en alternance Préparation à la forme imprimante. En deuxième année, Nicolas fait le choix de la PAO (publication assistée par ordinateur) alors à ses balbutiements. Dès lors il va travailler pour une petite agence afin de se former aux différents logiciels, mais aussi au flashage des fichiers (insoler un film qui servira à faire les plaques offset).

Pour lui, le métier peut se résumer en trois mots : "réactivité, fiabilité et qualité."

Son quotidien passe par la réception des dossiers (sept à dix par jour), puis la vérification des fichiers (contrôle technique et qualité), ceux-ci sont alors « rasterisés » ou « rippés » (un traitement des données numériques les rendant imprimables en offset). C'est à ce moment précis que le client signe le fameux BAT, le « bon à tirer » qui lance véritablement le processus d'impression. L'un des savoirs primordiaux du métier : « l'imposition ». Selon Nicolas Orlandi, il faut bien quatre longues années de pratique pour maîtriser l'art complexe de l'imposition. Un livre étant imprimé sur de grandes feuilles, il convient de savoir réorganiser les pages pour qu'elles apparaissent dans le bon ordre. C'est l'ultime étape de la partie prépresse.

Chez Offset 5 édition à La Motte-Achard, Nicolas Orlandi gère un service composé de trois personnes (une au traitement des fichiers, une à l'imposition et à la sortie des plaques). Nicolas Orlandi, lui, jongle entre ces différentes tâches en fonction des demandes spécifiques, des urgences. La concentration, la rigueur et la relation client sont les clés de voûte de ce travail car, comme il l'explique, « dans 80 % des cas, une erreur non repérée à notre niveau se retrouvera sur le produit fini, même si nous n'en sommes pas responsables sur un fichier fourni. Le but est de satisfaire le client et d'apporter notre expertise du mieux possible.» Si la technique, le matériel, les logiciels et l'Internet ont littéralement métamorphosé le métier depuis quinze ans, le conseil, le rapport humain et l'accompagnement des clients demeurent selon lui centraux. Cette évolution technologique constante vise aussi à une facilitation et à une automatisation du traitement de fichiers, et donc du métier. Mais pour Nicolas Orlandi, la différence de pratique réside véritablement dans la passion et l'amour que l'on a pour « le livre, et l'objet fini ».

 

Formations

Bac+2

• BTS Études de réalisation d'un projet de communication, option études de réalisation de produits imprimés – Grafipolis, Nantes

Bac+3

• DN MADE mention graphisme – lycée Bréquigny, Rennes • Licence professionnelle Métiers du design, parcours design graphique, éditorial et multimédia – université de Rennes 2
• Licence professionnelle Métiers du design, parcours artisan designer – Université Jean-Jaurès, Toulouse
• Licence professionnelle Métiers du design, parcours management de projets en communication et industries graphiques – Université de Paris-Est Marne-la-Vallée

Bac+5

• Master Design, parcours design graphique, communication et édition – Université Jean-Jaurès, Toulouse