Pour surmonter les difficultés financières et économiques rencontrées du fait de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de covid-19, la date limite de dépôt de l’aide exceptionnelle aux auteurs 2022, mise en place par le Centre national du livre le 15 février dernier, est décalée au vendredi 25 mars.
Un webinaire d’information sur le dispositif est proposé le jeudi 17 mars de 12h à 13h.
Inscription sur le site du CNL
Les auteurs sont invités à déposer leur demande sur la plateforme des aides du CNL en suivant le tutoriel « aide d’urgence exceptionnelle aux auteurs » accessible sur le site du CNL ou en cliquant ici
Pour toutes autres informations : https://centrenationaldulivre.fr/aides-financement/aide-d-urgence-excep…
Cette aide exceptionnelle aux auteurs a pour objet de leur permettre de surmonter les difficultés financières et économiques qu’ils rencontrent du fait de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de covid-19, et notamment de :
- l’annulation des festivals, salons, rencontres et activités d’EAC en direction de publics qui constituent pour eux une source importante de revenus ;
- la baisse des droits d’auteurs liée à l’annulation ou le report, par les maisons d’édition, de publications d’ouvrages, les fermetures de librairies et la concentration des achats des lecteurs sur les ouvrages d’auteurs reconnus ou déjà bien identifiés ;
- la baisse des achats de droits de traduction
Ce dispositif, dont le montant est plafonné à 9 000 € bruts pour le second semestre 2021, permet de garantir jusqu’à 60 % des revenus d’auteurs de livres (tels que définis par le décret du 28 aout 2020) perçus en 2019 ou perçus en moyenne sur la période de 2017 à 2019.
Cette aide, versée en une fois au titre du second semestre 2021, n’est pas cumulable pour un même mois avec les aides du Fonds de solidarité (FDS). Elle s’entend brute et est soumise aux cotisations sociales de l’URSSAF ainsi qu’à l’impôt sur les revenus.
Elle est modulée en fonction de la perte de revenus et du nombre de mois où aucun soutien du FDS n’a été perçu. Elle sera minorée si les crédits disponibles se révèlent être insuffisants pour soutenir l’ensemble des dossiers éligibles.