Les Fils conducteurs
Lorsque l’auteur Sylvain Prudhomme lit Les Fils conducteurs, le premier roman de Guillaume Poix, il est frappé par sa grande inventivité — tant dans la construction que dans la langue — et par son sujet : la décharge d’Agbogbloshie.
En effet, quand Guillaume Poix découvre que nos portables, tablettes, smartphones et autres déchets électroniques partent au Ghana pour mourir dans une décharge à ciel ouvert, il se dit qu’il tient là un sujet capable de montrer le revers de notre quotidien.
Dans Les Fils conducteurs, il met ainsi en scène un groupe de gamins des rues qui, pour survivre, désossent à mains nues des objets électroniques venus depuis l’Europe pourrir en masse sur le sol africain. Un travail colossal, dangereux, toxique. Il organise la confrontation avec notre monde occidental et l’Afrique à travers le personnage de Thomas, un jeune photographe français venu pour suivre le trajet de ces déchets et raconter ce qu’il découvre.
Guillaume Poix vient du théâtre. Il a fait paraître plusieurs pièces très remarquées dont Straight (éditions Théâtrales, 2015) traitant des violences faites aux femmes en Afrique du Sud. C’est aussi de cette écriture théâtrale dont nous parlerons ensemble.
Lecture / rencontre
Guillaume Poix et Sylvain Prudhomme
→ Mer. 20 mars | 19h | Le Manège
(gratuit)
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Les rendez-vous avec Guillaume Poix
Atelier Ça tient dans la poche
Autour de Mémoire de fille, Annie Ernaux, Gallimard, Folio, 2018
→ Ven. 22 mars | 18h30 | Chez l’habitant
(gratuit, réservation obligatoire)
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Stage Deux jours pour écrire
→ Sam. 23 et dim. 24 mars | Maison Gueffier
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Table ronde
L’écopoétique
→ Mar. 26 mars | 19h | Le Manège
(gratuit sur réservation)
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À lire :
Les Fils conducteurs, Verticales, 2017
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