Yannick Grannec est designer industriel de formation, graphiste de métier et passionnée de mathématiques. Elle vit à Saint-Paul-de-Vence. Son premier roman "La Déesse des petites victoire"s a reçu le Prix des libraires 2013 et le Prix Fondation Pierre Prince de Monaco. "Le bal mécanique", son second roman, reçu le Prix du Roman Coiffard 2017.
"Les simples", est son troisième roman aux éditions Anne Carrière toujours aussi pertinent et passionnant avec ce petit don particulier de nous faire voyager à travers les frontières ou les âges.
Nous sommes en 1584, en Provence. L’abbaye de Notre-Dame du Loup est un havre de paix pour la petite communauté de bénédictines qui y mène une existence vouée à Dieu et à soulager les douleurs de Ses enfants. Ces religieuses doivent leur indépendance inhabituelle à la faveur d’un roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, sœur Clémence, une herboriste dont certaines préparations de simples sont prisées jusqu’à la Cour.
Le nouvel évêque de Vence, Jean de Solines, compte s’accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour inspecter l’abbaye. À charge pour eux d’y trouver matière à scandale ou, à défaut… d’en provoquer un. Mais l’évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d’imaginer l’ampleur.
Il aurait dû savoir que, lorsqu’on lui entrouvre la porte, le diable se sent partout chez lui. Évêque, abbesse, soigneuse, rebouteuse, seigneur ou souillon, chacun garde une petite part au Malin. Et personne, personne n’est jamais aussi simple qu’il y paraît.
La rencontre est animée par Stéphanie Hanet.
Photo de Yannick Grannec © Céline Nieszawer.