Parce qu'il a réussi sa vie en passant son temps à la rater, Balzac est mon frère.
Il y a bien plus que vous ne le pensez entre une jeune femme d’aujourd’hui, féministe, écrivaine, blogueuse, et Honoré de Balzac…
À la suite du succès de son livre "Délivrées !" Titiou Lecoq ne va pas bien. L’époque lui dicte de réussir, elle réussit. Mais pourquoi est-ce que cela ne la rend pas heureuse ? Elle ne sait pas quoi faire. Un jour, pour tromper la déprime, elle décide de visiter la maison d’Honoré de Balzac. Une rencontre s’opère. Une révélation également. Balzac, que Victor Hugo désignait comme « le travailleur puissant et jamais fatigué », n’est pas seulement ça. Il existe un Balzac intime, humain, fatigué, qu’on pourrait nommer le plus grand poissard de l’histoire littéraire. Balzac est un loser magnifique. Et pour une société comme la nôtre, obsédée par l’idée de réussite, c’est un flamboyant contre-exemple. Alors, il devient son alter ego.
Titiou Lecoq est féministe, romancière et essayiste. Elle a notamment publié "Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale" (Fayard, 2017) et "Les Morues" (Au diable vauvert, 2011). Elle collabore à plusieurs médias, dont Slate, et anime un blog, Girls and Geeks. "Honoré et moi", de Titiou Lecoq aux éditions l'Iconoclaste est son dernier essai.
Une rencontre animée par Manon Tiphangne à l'Échelle (salle au-dessus du Tome 1), sur réservation à l'adresse suivante : librairiecoiffard.animations@gmail.com