Sophie Coiffier vient des arts plastiques, y retourne, les prolonge dans ses textes. À travers différentes formes d’écriture, elle cherche à relier plusieurs espaces et mondes imaginés. Son dernier ouvrage, Tiroir central (L’Attente, 2021), est « un livre drôle, puissant, dénué de nostalgie, où le langage lui-même tout à la fois résiste et collabore à cette tentative de mettre un peu d’ordre dans le fouillis généré par nos existences. » (Éric Pessan)
Sophie Coiffier est invitée à écrire sur l’exposition « Hyper sensible, un regard sur la sculpture hyperréaliste » dans le cadre du cycle régulier « Poète à l’œuvre » en collaboration avec le Musée d’Arts. Le mouvement hyperréaliste est né aux États-Unis dans les années 60 dans un retour à l’art figuratif. L’individu – son corps, son individualité, son statut social, son langage non verbal – redevient le centre de la démarche artistique, qui se focalise sur les détails et une précision extrême. Les sculpteurs hyperréalistes rendent visible ce qui ne l’est pas et célèbrent la singularité de l’ordinaire.
Sur réservation auprès du Musée d'Arts.