Des différentes manières d’habiter son corps
À la recherche d’un roman du XXIe siècle, Pierre Ducrozet nous livre une œuvre époustouflante, une bouleversante épopée transhumaniste.
Les points de départs de L’Invention des corps (Actes Sud, 2017) sont multiples. Ce pourrait être lorsqu’il se demandait – avec Camille de Toledo – à quoi ressemblerait un roman du XXIe siècle. Ou encore ce drame d’une violence inouïe qui se joue en 2014 au Mexique : des étudiants se rendant à une manifestation sont sauvagement assassinés dans des conditions encore floues, mêlant la police municipale et un cartel de la drogue. À moins que ce ne soit l’ensemble de ses livres précédents, pourtant très différents, qui l’ait conduit jusqu’ici. Quoiqu’il en soit, L’Invention des corps est un récit en réseau où l’on croise Alvaro, rescapé mexicain de la tuerie d’Iguala qui fuit aux États-Unis, Adèle la biologiste, Lin la hackeuse transgenre, Parker Hayes le riche transhumaniste qui veut échapper à la mort… Pierre Ducrozet le tient son roman du XXIe siècle, une histoire contemporaine du corps, dans laquelle s’élève, face à des savants fous, des électrons libres nés de l’utopie Internet.
Pour sa rencontre, le 23 avril, il a choisi de dialoguer avec l’auteure Jakuta Alikavazovic, qui a récemment fait paraître le très remarqué roman L’Avancée de la nuit, éditions de l’Olivier, 2017.
Rencontre croisée
Pierre Ducrozet et Jakuta Alikavazovic
→ Mar. 23 avr. | 19h | Le Manège
(gratuit)
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Les rendez-vous avec Pierre Ducrozet
Atelier Ça tient dans la poche
Autour de Les Détectives sauvages, Roberto Bolaño, Gallimard, 2010
→ Mer. 24 avr. | 18h30 | Chez l’habitant
(gratuit, réservation obligatoire)
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Stage Deux jours pour écrire
→ Sam. 27 et dim. 28 avr. | Maison Gueffier
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À lire :
L’Invention des corps, Actes Sud, 2017
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