Bienvenue dans le monde des prises de navires et des corsaires, et pour cela quinze années ont été nécessaires à Tugdual de Langlais pour écrire et analyser les archives de sa famille et nous offrir un récit de mer hors du commun : "Marie-Étienne Peltier, Capitaine corsaire de la République - 1762-1810" aux éditions Coiffard.
Après avoir raconté l'histoire du père, Jean, dans "L'armateur préféré de Beaumarchais, Jean Peltier Dudoyer - De Nantes à l'Isle de France", Tugdual de Langlais relate les aventures de Marie-Étienne, l'un des deux fils de Jean, qui fut capitaine corsaire pendant la Révolution française.
« Les Anglais seront ses premières prises et le hasard lui fera capturer un navire américain qui l'a agressé. Il se trouve ainsi être une des causes de la déclaration de la « Quasi-War » (Quasi-guerre) entre la France et le pays dont son père avait soutenu l'indépendance, les États-Unis.
Capturé lui-même plusieurs fois par les Anglais, il rentre toujours rapidement en France, sans doute grâce à son frère Jean-Gabriel, journaliste contre-révolutionnaire qui travaillait pour le Foreign Office à Londres... et représentait le premier roi d'Haïti auprès de Georges III d'Angleterre ! Période difficile à vivre, où les familles sont divisées.
La course le mènera dans l'Océan Atlantique Sud et à Saint-Domingue. Son goût de l'aventure lui fera rejoindre ensuite l'Océan Indien, comme son père, et même les Indes danoises. Madagascar verra la fin de cette vie passionnante.
Tugdual de Langlais, qui a vécu quelques années à Madagascar, est allé pour ses recherches en Angleterre, en Hollande, aux Canaries, aux Antilles, au Cap de Bonne-Espérance, à l'île de la Réunion, et à plusieurs reprises à l'Île Maurice. Il nous offre ici une recherche particulièrement bien documentée. » nous explique Patrick Villiers, Professeur émérite en histoire moderne de l'université du Littoral-Côte d'Opale.